Les 4 évangiles canoniques donnent des tonnes de détails sur le ministère de Jésus, et deux donnent une bonne quaitité de détails sur sa naissance. Mais tous gardent un silence mystérieux sur des questions qui semblaient très importantes pour les chrétiens des premiers siècles du christianisme, mais qui avouons-le nous semble bien absurde aujourd'hui
Pourquoi Dieu a-t-il choisi Marie? Avait-elle un statut particulier dès sa naissances?
Qui était Joseph au fait, comment a-t-il rencontré Marie?
Qui sont les frère et soeurs de Jésus mentionnés dans les évangiles? Comment peuvent-ils exister si Marie était vierge?
Comment Joseph et Marie ont-ils expliqué à leur entourage cette grossesse hors mariage?
Quand Jésus est sorti, a-t-il brisé l'hymen de Marie?
Un des évangiles apocryphes (exclu de la bible) ayant tenté de répondre à ces questions est le protévangile de Jacques. Le texte s'attribue lui-même à Jacques le Juste, frère de Jésus et chef de l'église de Jérusalem au premier siècle. Mais il s'agit plutôt là d'une oeuvre littéraire datant du 2e ou 3e siècle. Mais même s'il n'a jamais été question de l'inclure dans le nouveau testament, le protévangile a été largement diffusé et a eu une énorme influence sur certains dogmes et traditions catholiques, en particulier l'immaculée conception de Marie. Attention, l'Immaculée Conception a rien à voir avec la naissance virginale de Jésus!! C'est plutôt cette idée que Marie serait née sans trace du péché originel en elle, auquel le protévangile accorde beaucoup d'explication dans sa première partie qui traite de l'enfance de Marie.
Mais nous ne nous attarderons pas à cette partie et sauterons directement à la deuxième partie et au récit de l'annonciation.
Or elle prit sa cruche et sortit pour puiser de l'eau. Alors une voix retentit : « Réjouis-toi, pleine de grâce. Le Seigneur est avec toi. Tu es bénie parmi les femmes. »
Marie regardait à droite et à gauche : d'où venait donc cette voix ? Pleine de frayeur, elle rentra chez elle, posa sa cruche, reprit la pourpre, s'assit sur sa chaise et se remit à filer. Et voici qu'un ange debout devant elle disait : « Ne crains pas, Marie, tu as trouvé grâce devant le Maître de toute chose. Tu concevras de son Verbe. »
Ces paroles jetèrent Marie dans le désarroi. « Concevrai-je, moi, du Seigneur, dit-elle, du Dieu vivant, et enfanterai-je comme toute femme ? »
Et voici que l'ange, toujours devant elle, lui répondit : « Non, Marie. Car la puissance de Dieu te prendra sous son ombre. Aussi le saint enfant qui naîtra sera-t-il appelé le fils du Très-Haut. Tu lui donneras le nom de Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. » Et Marie dit alors : « Me voici devant lui sa servante ! Qu'il m'advienne selon ta parole. »
On voit que l'auteur inclus des notions qui n'étaient pas dans le récit originel de Luc, soit l'identification de Jésus au Verbe et sa mission de rédemption des péchés. Après un long séjour de six mois chez sa cousine Élizabeth, Marie revient à Nazareth. Joseph, qui dans ce récit est déjà un vieil homme ayant eu plusieurs enfants, qui a pour mission de garder Marie pure, arrive et voit le ventre de la mère.
Et elle demeura trois mois chez Elisabeth. Et de jour en jour son sein s'arrondissait. Inquiète, elle regagna sa maison et elle se cachait des fils d'Israël. Elle avait seize ans, quand s'accomplirent ces mystères. Son sixième mois arriva, et voici que Joseph revint des chantiers; il entra dans la maison et s'aperçut qu'elle était enceinte. Et il se frappa le visage et se jeta à terre sur son sac et il pleura amèrement, disant : « Quel front lèverai-je devant le Seigneur Dieu ? Quelle prière lui adresserai-je ? Je l'ai reçue vierge du temple du Seigneur et je ne l'ai pas gardée. Qui m'a trahi ? Qui a commis ce crime sous mon toit ? Qui m'a ravi la vierge et l'a souillée ? L'histoire d'Adam se répète-t-elle à mon sujet ? Car tandis qu'Adam faisait sa prière de louange, le serpent s'approcha et surprit Eve seule ; il la séduisit et la souilla. La même disgrâce me frappe. »Et Joseph se releva de son sac et appela Marie : « Toi la choyée de Dieu, qu'as-tu fait là ? As-tu oublié le Seigneur ton Dieu ? Pourquoi t'es-tu déshonorée, toi qui as été élevée dans le Saint des Saints et as reçu nourriture de la main d'un ange ?
Et elle pleura amèrement, disant : « Je suis pure et je ne connais pas d'homme. » Et Joseph lui dit : « D'où vient le fruit de ton sein ? » Et elle répondit : « Aussi vrai que vit le Seigneur mon Dieu, j'ignore d'où il vient. »
Et Joseph, rempli de frayeur, se tint coi, et il se demandait ce qu'il devait faire d'elle. « Si je garde le secret sur sa faute, se disait-il, je contreviendrai à la loi du Seigneur. Mais si je la dénonce aux fils d'Israël, et que son enfant vienne d'un ange, ce dont j'ai bien peur, alors je livre à la peine capitale un sang innocent. Que ferai-je d'elle ? Je la répudierai en secret. »
La nuit le surprit dans ces réflexions. Et voici qu'un ange du Seigneur lui apparut en songe, disant : « Ne t'inquiète pas à propos de cette enfant. Ce qui est en elle vient de l'Esprit saint. Elle t'enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus. Car il sauvera son peuple de ses péchés.
Joseph se réveilla et glorifia le Dieu d'Israël qui lui avait donné sa grâce. Et il garda la jeune fille.
Et c'est à ce moment que commence un récit tout à fait différent de ce qui est rapporté dans le Nouveau Testament. Marie et Joseph vont passer un mauvais quart d'heure!
Or le scribe Anne vint le voir et lui dit : « Joseph, pourquoi n'as-tu point paru à notre réunion ?
- Mon voyage m'avait fatigué, répondit-il, et j'ai passé le premier jour à me reposer. » Mais Anne se retourna et vit Marie enceinte.Et il partit en courant chez le prêtre et lui dit : « Eh bien, ce Joseph dont tu te portes garant, a commis une faute ignoble. - Quoi donc ? » demanda le grand-prêtre. L'autre reprit: « Il a déshonoré la jeune fille que le temple du Seigneur lui avait confiée et il l'a épousée secrètement, sans avertir les fils d'Israël ! » Et le grand-prêtre lui dit : « Joseph a-t-il fait cela ? » Et l'autre répondit : « Envoie tes gens et tu verras que la jeune fille est enceinte. » Des serviteurs partirent et la trouvèrent dans l'état qu'il avait dit. Ils la ramenèrent au temple et elle comparut au tribunal.
Le grand-prêtre lui dit : « Marie, qu'as-tu fait là ? Pourquoi as-tu perdu ton honneur ? As-tu oublié le Seigneur ton Dieu, toi qui fus élevée dans le Saint des Saints et qui reçus nourriture de la main des anges ? Toi qui entendis leurs hymnes et dansas devant eux ? Qu'as-tu fait là ? »Et elle pleura amèrement et dit : « Aussi vrai que vit le Seigneur Dieu, je suis pure devant sa face et ne connais pas d'homme. »
Et le grand-prêtre dit : « Et toi, Joseph, qu'as-tu fait ? » Et Joseph répondit : « Aussi Vrai que vit le Seigneur et que vivent son Christ et le témoin de sa vérité, je suis pur vis-à-vis d'elle. » Le grand-prêtre insista : « Ne rends pas de faux témoignage ! Dis la vérité ! Tu l'as épousée en cachette, tu n'as rien dit aux fils d'Israël et tu n'as pas incliné ta tête sous la puissante main qui eût béni ta postérité ! » Et Joseph garda le silence.
Le grand-prêtre reprit : « Rends-nous la jeune fille que tu avais reçue du temple du Seigneur. » Joseph fondit en larmes. Le grand-prêtre ajouta : « Je vous ferai boire l'eau de l'épreuve rituelle et votre faute éclatera à vos yeux. »Ce rituel de l'eau est mentionné dans la Torah pour les cas d'adultère. C'est un espèce de test bidon semblable au test de la pierre qu'on faisait passer aux femme suspectées de sorcellerie au moyen-âge. En gros, on prenait de l'eau et on la mélangeait avec de la terre, et les accusés devaient en boire. Évidemment, il y avait de gros risques que l'eau soit contaminée et que ça cause une diarrhée. Alors si les accusés devenaient malades, ils étaient coupables. S'il étaient sains et sauf après X jours, ils étaient déclarés innocents. Hé oui, ainsi allaient la justice à l'époque.
Le grand-prêtre prit de l'eau, en fit boire à Joseph puis il l'envoya au désert. Or celui-ci revint indemne. Et il fit boire aussi la jeune fille et l'envoya au désert. Et elle redescendit, indemne. Et tout le peuple s'étonna que leur faute n'eût pas été manifestée. Alors le grand-prêtre dit : « Puisque le Seigneur Dieu n'a pas révélé de péché en vous, moi non plus je ne vous condamne pas. » Et il les laissa partir. Et Joseph prit Marie et rentra chez lui, heureux et louant le Dieu d'Israël.
Il parut un édit du roi Auguste qui invitait tous les habitants de Bethléem en Judée, à se faire recenser. Et Joseph dit : « J'irai inscrire mes fils. Mais que faire avec cette enfant ? Comment la recenser ? Comme ma femme ? Je ne puis décemment. Comme ma fille ? Mais les fils d'Israël savent que je n'ai pas de fille. Qu'en ce jour donc, le Seigneur en décide à son gré. »Voilà, comme je disais. Dans le protévangile Joseph n'est pas le mari de Marie. C'est un vieux veuf qui l'a pris sous son aile pour la protéger. Pourquoi ce changement à l'histoire de la part de l'auteur? Pour éviter de donner un père terrestre à Jésus bien-sûr, mais aussi pour expliquer pourquoi on disait que Jésus avait frère et soeurs dans les évangiles... c'étaient des enfants de Joseph d'une ancienne union!
Et il sella son âne et la jucha dessus. Son fils tirait la bride et Samuel suivait. Et ils entamaient le troisième mille quand Joseph se retourna et la vit fort rembrunie. « L'enfant qu'elle porte, pensa-t-il, doit la faire souffrir. » Il se tourna une nouvelle fois et vit qu'elle riait. Il lui dit : « Marie, qu'as-tu donc ? Je vois tour à tour joie et tristesse sur ton visage. » Et elle lui dit : « Joseph, deux peuples sont sous mes yeux. L'un pleure et se frappe la poitrine, l'autre danse et fait la fête. »
Ils étaient à mi-chemin, quand Marie lui dit : « Joseph, aide-moi à descendre de l'âne. L'enfant, en moi, me presse et va naître. » Il lui fit mettre pied à terre et lui dit : « Où t'emmener? Où abriter ta pudeur ? L'endroit est à découvert. »
Mais il trouva là une grotte, l'y conduisit et la confia à la garde de ses fils. Puis il partit chercher une sage-femme juive dans le pays de Bethléem.
Étrange passage... Marie fait surement référence aux Juifs et aux Gentils. Évidemment, àl'époque on croyait que les juifs étaient coupables d'avoir "tué Dieu" et que les Gentils chrétiens formaient les nouveau peuple élu. Le passage qui suit est encore plus étrange. Il est narré à la première personne par Jospeph et ressemble drôlement à une vision prophétique ou apocalyptique. Je vous laisse le plaisir d'essayer d'y comprendre quelque chose.
« Or moi, Joseph, je me promenais et ne me promenais pas. Et je levai les yeux vers la voûte du ciel et je la vis immobile, et je regardai en l'air et je le vis figé d'étonnement. Et les oiseaux étaient arrêtés en plein vol. Et j'abaissai mes yeux sur la terre et je vis une écuelle et des ouvriers étendus pour le repas, et leurs mains demeuraient dans l'écuelle. Et ceux qui mâchaient ne mâchaient pas et ceux qui prenaient de la nourriture ne la prenaient pas et ceux qui la portaient à la bouche ne l'y portaient pas. Toutes les faces et tous les yeux étaient levés vers les hauteurs. Et je vis des moutons que l'on poussait, mais les moutons n'avançaient pas. Et le berger levait la main pour les frapper, et sa main restait en l'air. Et je portai mon regard sur le courant de la rivière et je vis des chevreaux qui effleuraient l'eau de leur museau, mais ne la buvaient pas. Soudain la vie reprit son cours.Et je vis une femme qui descendait de la montagne et elle m'interpella : « Eh, l'homme, où vas-tu ? » Je répondis : « Je vais chercher une sage-femme juive. - Es-tu d'Israël ? me demanda-t-elle encore. - Oui », lui dis-je. Elle reprit : « Et qui donc est en train d'accoucher dans la grotte ? »
Et je lui dis : « C'est ma fiancée. - Elle n'est donc pas ta femme ? » demanda-t-elle. Et je lui dis : « C'est Marie, celle qui a été élevée dans le temple du Seigneur. J'ai été désigné pour l'épouser, mais elle n'est pas ma femme, et elle a conçu du Saint-Esprit. »
Et la sage-femme dit : « Est-ce la vérité ? »
Joseph répondit : « Viens et vois. »
Et elle partit avec lui, et ils s'arrêtèrent à l'endroit de la grotte. Une obscure nuée enveloppait celle-ci. Et la sage-femme dit : « Mon âme a été exaltée aujourd'hui car mes yeux ont contemplé des merveilles : le salut est né pour Israël. » Aussitôt la nuée se retira de la grotte et une grande lumière resplendit à l'intérieur, que nos yeux ne pouvaient supporter. Et peu à peu cette lumière s'adoucit pour laisser apparaître un petit enfant. Et il vint prendre le sein de Marie sa mère. Et la sage-femme s'écria : « Qu'il est grand pour moi ce jour ! J'ai vu de mes yeux une chose inouïe. »
Et voilà comment Jésus a pu naître sans toucher à la virginité de Marie, avec de la grosse lumière magique. Mais comment sait-on que l'hymen est toujours présent? Grâce à la scène d'examen gynécologique qui suit! Ici l'histoire de Salomé fait parallèle à l'histoire de Thomas, ils ont tout les deux besoin de mettre leur doigts à des endroits bizarres pour avoir la foi!
Et la sage-femme sortant de la grotte, rencontra Salomé et elle lui dit : « Salomé, Salomé, j'ai une étonnante nouvelle à t'annoncer : une vierge a enfanté, contre la loi de nature. » Et Salomé répondit : « Aussi vrai que vit le Seigneur mon Dieu, si je ne mets mon doigt et si je n'examine son corps, je ne croirai jamais que la vierge a enfanté. »
Le reste de l'histoire reprend verbatim presque tout le récit des mages de Matthieu. C'est sur ce récit d'ailleurs que ce terminent les détails sur la naissance de Jésus, car le reste de l'évangile s'atterde à l'histoire de Zacharie et Elizabeth, les parents de Jean-Baptiste.
Et la sage-femme entra et dit : « Marie, prépare-toi car ce n'est pas un petit débat qui s'élève à ton sujet. » A ces mots, Marie se disposa. Et Salomé mit son doigt dans sa nature et poussant un cri, elle dit : « Malheur à mon impiété et à mon incrédulité ! disait-elle, j'ai tenté le Dieu vivant ! Et voici que ma main se défait, sous l'action d'un feu. »
Et Salomé s'agenouilla devant le Maître, disant : « Dieu de mes pères, souviens-toi que je suis de la lignée d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Ne m'expose pas au mépris des fils d'Israël, mais rends-moi aux pauvres. Car tu sais, ô Maître, qu'en ton nom je les soignais, recevant de toi seul mon salaire. Et voici qu'un ange du Seigneur parut, qui lui dit : « Salomé, Salomé, le Maître de toute chose a entendu ta prière. Etends ta main sur le petit enfant, prends-le. Il sera ton salut et ta joie. »
Et Salomé, toute émue, s'approcha de l'enfant, le prit dans ses bras, disant : « Je l'adorerai. Il est né un roi à Israël et c'est lui. » Aussitôt Salomé fut guérie, et elle sortit de la grotte, justifiée. Et voici qu'une voix parla « Salomé, Salomé, n'ébruite pas les merveilles que tu as contemplées, avant que l'enfant ne soit entré à Jérusalem. »
Alors que Joseph se préparait à partir pour la Judée une vive agitation éclata à Bethléem de Judée. Les mages arrivèrent, disant : « Où est le roi des Juifs ? Nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l'adorer. »
Cette nouvelle alarma Hérode qui dépêcha des serviteurs auprès des mages. Il convoqua aussi les grands prêtres et les interrogea au prétoire : « Qu'est-il écrit sur le Christ ? demanda-t-il. Où doit-il naître ? » Ils répondirent : « A Bethléem en Judée. Ainsi est-il écrit. » Et il les congédia.
Puis il interrogea les mages, leur disant : « Quel signe avez-vous vu au sujet du roi nouveau-né ? » Et les mages répondirent : « Nous avons vu une étoile géante, parmi les autres constellations, si éblouissante qu'elle les éclipsait toutes. Ainsi avons-nous compris qu'un roi était né à Israél et nous sommes venus l'adorer. »
Hérode leur dit : « Partez à sa recherche, et si vous le trouvez, faites-le moi savoir afin que moi aussi j'aille l'adorer. »
Les mages partirent. Et voici, l'astre qu'ils avaient vu en Orient les conduisit jusqu'à ce qu'ils fussent arrivés à la grotte, et au-dessus de la tête de l'enfant, il s'arrêta. Quand ils l'eurent vu là, avec Marie sa mère, les mages tirèrent des présents de leurs sacs, or, encens et myrrhe. Mais comme l'ange les avait avertis de ne pas repasser par la Judée, ils rentrèrent chez eux par un autre chemin. Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, se mit en colère et envoya des tueurs avec mission de faire périr tous les enfants jusqu'à l'âge de deux ans. Quand Marie apprit ce massacre, saisie d'effroi, elle prit l'enfant, l'emmaillota et le cacha dans une mangeoire à bétail.
Et voilà pour les récits chrétiens sur la naissance de Jésus. Par la suite, d'autre évangiles, ceux du pseudo-Matthieu et du pseudo-Thomas, ont pris le relais pour raconter l'enfance de Jésus, de la fuite en Égypte jusqu'à sa discussion avec les docteurs du temple à douze ans. Ces récits de l'enfance feront l'objet d'un autre post l'an prochain.
Toutefois, dans mon prochain post... Noël selon Mahomet!
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