Façade, dit l'observateur
Tout est façade qui va s'effondrer
Au son du cadran, pourquoi partir travailler?
Hé! la terre!
De quoi te soucies-tu?
Sûrement pas de la génération qui se perd
Ou de celle qui va la remplacer!
Hé! Soleil!
Pourquoi montes-tu?
Au soir, tu tombe en sommeil,
songeant déjà à te relever!
Hé! Le vent!
Vers où t'éparpilles-tu?
Tu tournes dans les rangs
que toi-même tu as creusés!
Hé! La rivière!
À quoi aspires-tu?
À couler, couler vers la mer
Qui t'avalera, jamais rassasiée!
Ne voir que pour voir
N'entendre que pour entendre
Que tout ça est lassant,
Vraiment!
Ce qui était sera
Ce qui a été fait se fera
Vieille routine au son du cadran
On te dit: changement!
Prends garde,
C'était là bien avant!
Le passé est enterré
Le futur le sera également
Par ses propres enfants
(Écclésiaste, chapitre 1 verset 1 à 11, paraphrase libre de Élyse Bourbeau)
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