Façade, dit l'observateur
Tout est façade qui va s'effondrer
Au son du cadran, pourquoi partir travailler?
Hé! la terre!
De quoi te soucies-tu?
Sûrement pas de la génération qui se perd
Ou de celle qui va la remplacer!
Hé! Soleil!
Pourquoi montes-tu?
Au soir, tu tombe en sommeil,
songeant déjà à te relever!
Hé! Le vent!
Vers où t'éparpilles-tu?
Tu tournes dans les rangs
que toi-même tu as creusés!
Hé! La rivière!
À quoi aspires-tu?
À couler, couler vers la mer
Qui t'avalera, jamais rassasiée!
Ne voir que pour voir
N'entendre que pour entendre
Que tout ça est lassant,
Vraiment!
Ce qui était sera
Ce qui a été fait se fera
Vieille routine au son du cadran
On te dit: changement!
Prends garde,
C'était là bien avant!
Le passé est enterré
Le futur le sera également
Par ses propres enfants
(Écclésiaste, chapitre 1 verset 1 à 11, paraphrase libre de Élyse Bourbeau)
Monday, February 4, 2013
Friday, February 1, 2013
Ce qui est Un
Ce qui est Un
Et qui n'a nulle couleur,
Mais qui fait naître toute nuance
Par son mystérieux dessein
Dans lequel, receuilli, le monde commence
Et dans lequel il sera rassemblé à la fin
Puisse-t-il nous munir d'une intelligence
Libre de toute souillure
C'est le Feu
C'est le Soleil
C'est le Vent
C'est la Lune
C'est la Pureté
C'est Brahman
C'est les Eaux
C'est le Créateur
Tu es femme
Et tu es homme
Tu es le fils
Et tu es la fille
Vieillard, tu t'appuies sur un bâton
Nouveau-né, tes innombrables visages
Contemplent chaque horizon
Tu es le papillon d'un bleu sombre
Et le perroquet aux yeux rougeoyants,
Dans le nuage, tu es l'orage qui gronde
Tu es les saisons et les océans
Sans commencement
Par ton pouvoir tu remplis tout
Partout. Oui.
Tous les mondes sont nés de toi
(Svetashvatara Upanishad, chapitre 4, paraphrase libre de votre humble blogueuse)
Et qui n'a nulle couleur,
Mais qui fait naître toute nuance
Par son mystérieux dessein
Dans lequel, receuilli, le monde commence
Et dans lequel il sera rassemblé à la fin
Puisse-t-il nous munir d'une intelligence
Libre de toute souillure
C'est le Feu
C'est le Soleil
C'est le Vent
C'est la Lune
C'est la Pureté
C'est Brahman
C'est les Eaux
C'est le Créateur
Tu es femme
Et tu es homme
Tu es le fils
Et tu es la fille
Vieillard, tu t'appuies sur un bâton
Nouveau-né, tes innombrables visages
Contemplent chaque horizon
Tu es le papillon d'un bleu sombre
Et le perroquet aux yeux rougeoyants,
Dans le nuage, tu es l'orage qui gronde
Tu es les saisons et les océans
Sans commencement
Par ton pouvoir tu remplis tout
Partout. Oui.
Tous les mondes sont nés de toi
(Svetashvatara Upanishad, chapitre 4, paraphrase libre de votre humble blogueuse)
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